Un scénario de croissance

Un scénario de croissance

Un scénario de croissance modérée
aligné sur la neutralité carbone en 2050

Pour tenir la trajectoire de neutralité carbone en 2050, le trafic aérien ne sera pas amené à croître à Paris de manière aussi forte que par le passé. L’incorporation des carburants d’aviation durables, et plus généralement le coût de la décarbonation, entraineront une hausse du prix des billets et donc une modération de la demande. Ces facteurs ont été intégrés dans les prévisions de trafic.

Par ailleurs, la dynamique plus modérée de croissance est liée également au développement de l’offre de trains, au départ de Paris et des aéroports parisiens, offrant des alternatives de voyage pour les trajets les plus courts et pouvant ainsi se substituer à une part du trafic court et moyen-courrier.

Aussi, pour la période à venir, le taux de croissance annuel moyen du nombre de passagers devrait se situer autour de 1 % à 1,5 % par an.

À l’horizon 2035,
une faible hausse du nombre de mouvements (passagers et fret) de +7 %, par rapport à 2019, est projetée, soit environ 534 000 mouvements au total par an, pour une augmentation modérée du nombre de passagers accueillis, de l’ordre de +16 % en 2035 par rapport à 2019, soit 88 millions de passagers (contre 76 millions en 2019).
La faible hausse du nombre de mouvements provient d’une part de la croissance principalement tirée par l’activité internationale longue distance, et donc par des modèles emportant un nombre important de passagers, et, d’autre part, d’un meilleur remplissage des avions.
L’emport moyen, le nombre moyen de passagers par vol, a déjà beaucoup progressé : de moins de 100 passagers par vol au début des années 2000, il atteint près de 170 passagers par vol en 2024.
Aussi, pour la période à venir, le taux de croissance annuel moyen du nombre de passagers devrait se situer autour de 1 % à 1,5 % par an.

À l’horizon 2050,
les prévisions de trafic actuelles anticipent une augmentation du nombre de mouvements de 19 % par rapport à 2019, soit environ 592 000 mouvements d’avions par an (passagers et fret), pour une augmentation du nombre de passagers accueillis de l’ordre de 38 % par rapport à 2019, soit 105 millions de passagers.

Autour des trois axes, plusieurs actions sont donc engagées, et permettent de réduire les nuisances sonores pour les habitants des communes limitrophes à l’aéroport.

  • Le Groupe ADP fait payer jusqu’à 2,5 fois plus cher les compagnies qui ont des appareils plus bruyants, pour inciter à accélérer le renouvellement des flottes. Par rapport au tarif applicable à un A320 neo dernière génération, un avion de plus ancienne génération paiera en moyenne 30 % plus cher.
  • Le Groupe ADP appuie la Direction générale de l’aviation civile sur l’optimisation des procédures opérationnelles(atterrissages en descente continue, optimisation des décollages, rentrée des trains…), pour éviter au maximum les phases de vol en paliers, réduisant ainsi la sollicitation des moteurs, ce qui permet de limiter les nuisances sonores dans la phase d’approche des avions.
  • Le Groupe ADP pilote le dispositif d’insonorisation des logements (fonds issu du recouvrement de la taxe sur les nuisances sonores aériennes, traite toutes les demandes éligibles, et accompagne la démarche des riverains, en proposant un service d’assistance pour garantir aux bénéficiaires la qualité des travaux.

Les 5 axes de la vision stratégique

Une grande gare multimodale
au service du territoire
Des aménagements
phasés et modulaires
L’optimisation des activités 
de fret
L’immobilier durable pour
la qualité de vie et l’emploi
Un hub 
énergies bas carbone