FAQ

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Avec cette vision stratégique, le Groupe ADP entend :

  1. Proposer un modèle d’aéroport décarboné. Accompagner le trafic à venir doit être concilié avec la prise en compte des enjeux du changement climatique. Cela implique d’accélérer la transition environnementale du transport aérien pour tenir sa trajectoire de neutralité carbone à l’horizon 2050, et le « zéro émission nette » de l’aéroport en 2035 pour Paris-Charles de Gaulle, notamment en accélérant les connexions train-avion, le renouvellement des flottes et l’utilisation des carburants d’aviation durable.
  2. Accompagner la croissance à venir, même si modérée. La crise COVID a durablement impacté les perspectives de croissance de trafic. Avant le COVID, le trafic passagers augmentait environ de 2 à 2,5% par an. Aujourd’hui les perspectives sont bien plus modérées : de 1 à 1,5% d’augmentation du nombre de passagers par an. Mais la nécessaire adaptation des infrastructures et l’accessibilité des terminaux conformément aux futures demandes des voyageurs doit permettre de répondre à cette évolution du trafic.
  3. Préserver la dynamique de création d’emplois de l’aéroport. Chaque jour, ce sont près de 90 000 salariés mobilisés dans plus de 700 entreprises qui accueillent, orientent, sécurisent, transportent les clients passagers et leurs bagages, à destination du monde entier, faisant de l’aéroport Paris-Charles de Gaulle un atout stratégique pour la France et un moteur pour l’emploi francilien.

 

La responsabilité du Groupe ADP est d’adapter son modèle aéroportuaire pour répondre aux défis environnementaux, et projeter les aéroports parisiens, atouts stratégiques pour le pays, vers un avenir durable, comme cela a été fait avec le projet Paris-Orly 2035.

Cette nouvelle vision d’aménagement doit permettre à l’aéroport de maintenir une haute exigence de qualité de service, premier aéroport européen depuis 4 ans (classement Skytrax).

 

Le projet dit « Terminal 4 » reposait sur des prévisions de trafic largement supérieures à celles désormais envisagées, et ne répondait pas aux ambitions en matière de décarbonation.

En outre, le Terminal 4, tel qu’il avait été conçu, impliquait la création d’une nouvelle zone publique non connectée à la gare TGV et nécessitait des aménagements routiers supplémentaires, ce qui allait à l’encontre des objectifs d’intermodalité.

Par ailleurs, les aspects énergétiques du projet étaient en retrait par rapport aux exigences actuelles en matière de transition énergétique.

Enfin, il prévoyait la création en un seul bloc d’un terminal permettant d’accueillir 35 à plus de 40 millions de passagers. Il a été abandonné en 2021.

La nouvelle vision stratégique d’aménagement privilégie une approche modulaire et une sobriété dans les constructions : au lieu de bâtir un très grand terminal, elle mise sur l’optimisation, la densification et la meilleure connexion des terminaux existants. Elle se fonde également sur une évolution du trafic beaucoup plus modérée et intègre pleinement le développement du ferroviaire et l’intégration des énergies décarbonées.

Non, aucune modification ou agrandissement des pistes n’est prévu.

Le Groupe ADP est le maître d’ouvrage et coordonne l’ensemble de la vision CDG & Vous, garantissant une mise en œuvre respectueuse des enjeux environnementaux, économiques et sociaux, en dialogue permanent avec l’ensemble des acteurs concernés : collectivités, compagnies, écosystème économique et touristique, communauté aéroportuaire, associations et citoyens.

Le Groupe ADP est maître d’ouvrage et financeur de cette vision stratégique d’aménagement.

Sans aménagements, le Groupe ADP ne serait pas au rendez-vous de la décarbonation.

En 2035, s’il n’y avait pas de nouveaux aménagements, l’accueil des 88 millions de passagers prévisibles serait fait avec une qualité de service très dégradée, notamment avec un grand nombre de vols au large, c’est-à-dire de trajets par bus, inconfortables et peu accessibles notamment pour les personnes à mobilité réduite. Sans nouveaux aménagements pour la gare CDG2, les voyageurs venant par le train ou le métro ne pourraient pas être accueillis.

En 2050, s’il n’y avait pas de nouveaux aménagements, les capacités d’accueil de l’aéroport seraient définitivement bloquées autour du niveau de 2035 (88 millions de passagers par an) sans amélioration de l’expérience client et dégradant fortement la compétitivité de l’aéroport et du hub d’Air France et de ses partenaires de Skyteam. Les voyageurs et le transport de marchandises se reporteraient alors vers des concurrents moins engagés dans la transition environnementale, déplaçant de fait les émissions de CO2 vers d’autres géographies, sans les faire aucunement disparaître pour autant.

De premières études ont été lancées pour disposer d’une première évaluation financière de cette programmation à 10 ans en matière d’investissements.*

Cette première phase intègre en effet une masse d’investissements lourds directement liés à des choix ambitieux du Groupe ADP:

  • Le choix de la densification qui entraine des travaux plus onéreux que la création en pleine terre et hors exploitation de nouveaux bâtiments.
  • Le choix de la progressivité avec les premiers tronçons du réseau de transport en zone réservée, et de l’autoroute à bagages, qui conditionnent la compétitivité pérenne de la plateforme pour les correspondances, ou encore les infrastructures dédiées à l’intermodalité.
  • Le choix de l’accélération de la décarbonation dès l’horizon 2035 et du renforcement électrique associé.

L’ensemble des infrastructures composant cette première période a été estimé entre 3,5 et 4 milliards d’euros de travaux sur 10 ans (y compris les projets de décarbonation), dont une part relativement importante sur le réseau de transport automatique interne, qui reste cependant encore à affiner par les études en cours.

*Les éléments portant notamment sur les montants d’investissements liés aux projets constituent des hypothèses de travail à date et non des engagements du Groupe ADP.

Le Groupe ADP a pris plusieurs initiatives pour accélérer la production de SAF, notamment :

  • En investissant dans la chaîne de valeur pour accélérer la mise sur le marché des volumes croissants. Le Groupe ADP a notamment investi dans la société américaine Lanzajet, leader de la filière alcohol-to-jet, et pris une participation à hauteur de 1 million de dollars dans le fonds dédié Sustainable Flight Fund, initié et géré par United Airlines Ventures ;
  • en contribuant à l’Alliance européenne RLCF (Renewable and Low Carbon Fuel), qui regroupe les acteurs de l’aviation et du maritime, visant à accélérer la production de ces carburants bas carbone en Europe ;
  • en soutenant des projets de production de SAF en France, parmi lesquels : le projet ENGIE de eSAF France Kereauzen, au Havre, le projet Verso Energy à Rouen, le projet Elyse Energy de eSAF à Lacq ;
  • en lançant des études pour un stockage physique complémentaire et dédié de SAF à Paris-Charles de Gaulle, de sorte à faciliter l’emport de SAF volontaire, au-delà des mandats d’incorporation.

Non, aucune augmentation des vols nocturnes n’est possible. La tendance constatée ces dernières années est plutôt à une baisse du nombre des créneaux de nuit.

L’aéroport Paris-Charles de Gaulle est en effet soumis à des restrictions sonores avec un plafonnement des mouvements aériens et des créneaux de vol « en cœur de nuit » de 0h30 à 5h limité à environ 17 000 créneaux par an.

En 20 ans ce sont 3 500 créneaux qui ont été supprimés.

Cette démarche s’inscrit dans la continuité du dialogue engagée depuis plusieurs décennies, entre le Groupe ADP, l’aéroport Charles de Gaulle et les territoires auxquels il appartient. Le dialogue est une priorité du cahier des charges du Groupe.

Le Groupe ADP souhaite faire de cette concertation un levier d’approfondissement du dialogue, avec les riverains et les parties prenantes.

La concertation vise également à faire ressortir l’expertise de terrain des acteurs qui ont l’expérience d’un territoire sur lequel ils vivent et travaillent. Sur ces différents sujets, il s’agit de faire remonter les attentes de tous, mais aussi de faire émerger des idées, des bonnes pratiques, des initiatives qui pourraient permettre d’améliorer la vision d’aménagement projetée par le Groupe ADP.

  • Sur ce site internet, dans la rubrique « Je participe  » ;
  • Sur le registre mis à disposition à la Maison de l’environnement de Paris-Charles de Gaulle (Rue Louis Couhé, 93290 Tremblay, ouverte du mardi au vendredi, de 8h30 à 16h30) ;
  • Via les cahiers d’acteurs pour les organisations  ;
  • En postant le coupon prépayé du dépliant qui a été envoyé à l’ensemble des foyers postaux des 199 communes du périmètre rapproché ;
  • En vous rendant aux événements organisés dans le cadre de la concertation.

Au terme de la concertation, plusieurs documents seront établis pour restituer les contributions mises en œuvre avec l’appui de la mission de conseil de la Cndp.

Le bilan des garantes de la Cndp :
Les garantes rendront public leur bilan dans le mois suivant la clôture de la concertation. Elles rendront compte du déroulement de cette concertation et des thématiques et enjeux issus des échanges et contributions avec l’ensemble des participants.

Elles détailleront les conditions dans lesquelles se sont déroulés la concertation ainsi que les avis, questions et remarques du public sur la vision stratégique de Paris-Charles de Gaulle et formuleront, le cas échéant, des demandes de précisions et des recommandations au maître d’ouvrage pour la suite de la concertation.

Le bilan de la concertation du Groupe ADP :
Le Groupe ADP s’engage dans le cadre de cette concertation volontaire à rendre compte des enseignements issus des avis des participants sur la vision stratégique de l’aéroport dans le cadre d’un bilan de concertation trois après la fin de la concertation.

Ce document rappellera les caractéristiques du projet, son contexte et les modalités de concertation mises en œuvre, en précisant quel a été le niveau de participation.

Puis, il retranscrira l’ensemble des thèmes et questions issus du public en détaillant, pour chacun, les enseignements que le Groupe ADP en retire, les mesures qu’il juge nécessaire de mettre en place pour y répondre, ainsi que les modalités d’information et de participation du public qu’il mettra en œuvre après cette concertation préalable et jusqu’à la réalisation de la vision stratégique.

Enfin, il permettra au maître d’ouvrage d’apporter des réponses aux observations du public et à celle des garantes.

Il est prévu qu’une réunion publique de restitution du bilan soit organisée à l’automne fin d’informer l’ensemble des participants et d’échanger autour de ce document et des suites données à la concertation.